Compagnie des Mousquetaires du Roi

Mousquetaire du Roi
Image illustrative de l’article Compagnie des Mousquetaires du Roi
Uniformes des mousquetaires,
illustration de Charles Vernier (1831-1887).

Création 1622-1657-1789-1814
Dissolution 1646-1775-1792-1816
Pays Royaume de France
Allégeance Roi
Branche Cavalerie, Infanterie
Effectif Entre 100 et 300 hommes par compagnie
Fait partie de Maison militaire du roi
Ancienne dénomination Compagnie de Mousquetons du Roi
Surnom Première compagnie : Mousquetaires gris

Deuxième compagnie : Mousquetaires noirs

Devise Première compagnie : «Quo ruit et lethum»

Deuxième compagnie : «Alterius Jovis altera tela»[1]

Guerres Rébellions huguenotes

Fronde (histoire) Guerre de Hollande Guerre de Succession d'Espagne Guerre de Succession d'Autriche

Batailles Siège de Saint-Martin-de-Ré (1627)

Siège de Maastricht (1673) Siège de Valenciennes (1677) Siège de Cambrai (1677) Bataille de Fontenoy

Commandant historique Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville

Charles de Batz de Castelmore dit D'Artagnan Joseph de Montesquiou d'Artagnan

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La compagnie des mousquetaires du roi est un des corps qui compose la maison militaire du roi de France. Il est créé en 1622 par Louis XIII puis dissous en 1646 par Mazarin avant d'être recréé par Louis XIV puis à nouveau dissous par Louis XVI en 1775 et Louis XVIII en 1816. Elle s'est distinguée à de nombreuses batailles mais elle est surtout connue grâce au roman d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires.

La première compagnie de mousquetaires (1622-1646)

Création et recrutement des premiers mousquetaires

Les Mousquetaires du Roi furent créés en 1622. Il s’agissait de soldats de la compagnie des chevau-légers de la Garde qui s’appelaient les carabins. Créés par Henri IV pour assurer sa protection, ils étaient dotés de carabines. Lorsque Louis XIII décide de détacher les carabins de la compagnie des chevau-légers pour créer une nouvelle compagnie, il les dote de mousquets : la compagnie prend alors le nom de Mousquetaires[2],[3].

Louis XIII veut en faire un corps d’élite, composé de gentilshommes et de personnes au mérite reconnu. On y entre très jeune — entre 16 et 17 ans —, il est préférable d’avoir une recommandation et d’être Gascon. Gascons et Béarnais y sont en effet majoritaires car Henri IV apprécie ses sujets de Navarre. Cette tradition perdure pendant tout le XVIIe siècle.

Les mousquetaires au combat

La première bataille menée par les mousquetaires est celle du siège de Saint-Martin-de-Ré en 1627.

La renaissance sous Louis XIV (1657-1715)

Deux compagnies dans un même corps

  • Les Mousquetaires Gris avec chevaux pommelés gris.
  • Les Mousquetaires Noirs avec chevaux à la robe noire.


Service auprès du roi

À la Cour

Lorsque le roi se rend à la messe, deux mousquetaires, un de chaque compagnie, se placent à l'entrée de la chapelle, dans l'attente d'un éventuel ordre du souverain[4]. Dans la pratique cet ordre se limite au souhait du roi d'être escorté ou non par un détachement des mousquetaires lorsqu'il sort[5].

Comme les mousquetaires tiennent le dernier rang dans la cavalerie de la maison du roi, ils ouvrent la marche de l'escorte royale, et préviennent les incidents pouvant entraver ou ralentir la marche. Les mousquetaires de la deuxième compagnie, montés sur des chevaux noirs, précèdent alors ceux de la première compagnie, de rang supérieur, montés sur des chevaux gris[6].

À l'armée

Le déclin (1745-1816)

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Le dernier éclat

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Dissolution de la compagnie

Dans le but de réduire le train de vie de la Couronne, Louis XVI réduit les effectifs de sa Maison militaire dès le début de son règne. Ainsi, dans une ordonnance du 15 décembre 1775, le roi annonce la suppression des deux compagnies des Mousquetaires de la Garde à compter du 1er janvier 1776, et accorde à leurs membres une indemnité en attendant qu'ils ne trouvent des places dans des régiments d'infanterie, de cavalerie ou de dragons[7].

Tentative de réactivation en 1789 et 1814

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La Restauration 1814 - 1816

Au retour de la monarchie en France en 1814 suite à la première abdication de Napoléon Ier, le nouveau roi, Louis XVIII désire recréer, tout en utilisant les restes de la garde impériale, la maison militaire du roi, c'est ainsi que les Cent-Suisses[8], que les Garde du corps du roi sont reformés. Certain régiment sont directement issue d'unité existante sous le premier empire comme le corps royal des Chasseurs de France venant des Chasseurs à cheval de la Garde impériale[9]. Ainsi sont reformés le régiment des mousquetaires et ses deux compagnie, les uniformes pour l'ensemble des régiments sont mis au goût du jour, le tricorne laisse la place à un casque « à la romaine », avec une queue de cheval à l'instar des dragons pour les mousquetaires gris et à chenille pour les mousquetaires noirs, un peu comme les carabiniers à cheval[10]. Le régiment fait son apparition dans deux films, le Waterloo de 1970 de Sergueï Bondartchouk et dans le Napoléon de Ridley Scott. Dans les deux films les uniformes sont respectés, seul dans le Waterloo il y a un anachronisme, les mousquetaires montant des chevaux alezans. En 1815 avec le retour de Napoléon sur le continent et l'épopée des Cent-Jours, les mousquetaires escorte Louis XVIII, sa famille, son entourage et son état-major jusqu'à Gand ou devant des officiers anglais ils firent des représentations fastueuse mais assez ridicule au vu de leur nombre[11]. Par la suite ils retourner en France après la bataille de Waterloo. En 1816 ils sont supprimé faute d'argent, mais aussi pour laisser la place à des unités plus récente et utile militairement, comme les dragons ou les Chevau-légers. Les flammes de trompettes des deux compagnies furent conservées jusqu'au 21em siècle par les familles des officiers supérieur des mousquetaires. Le Musée de l'Armée annonça début juin 2024 l'acquisition de l'ensemble des flammes des mousquetaires noirs à l'issue d'une vente. Ils avaient comme le présente Bertrand Malvaux dans une de ses vidéos sur les flammes de trompettes, acheté quelque années au par avant une flammes des mousquetaires gris, les trois autres étant chez des collectionneurs privés dont Bertrand Malvaux. On peut retrouver des uniformes du régiment à cette époque au Musée de l'Armée à Paris et au Château de l'Empéri dans les collections du Musée de l'Armée issue de la collection Raoul et Jean Brunon.

Composition

Deux compagnies composaient le corps des mousquetaires.

Elles disposaient chacune d'un fourrier, d'un aumônier, d'un apothicaire, d'un sellier, d'un maréchal-ferrant, de six tambours et de quatre hautbois.

Encadrement

Il existait différents grades dans le corps des mousquetaires :

  • un capitaine, fonction occupée par le Roi lui-même ;
  • un capitaine-lieutenant (dit le Capitaine), qui commande une des deux compagnies et peut proposer volontairement sa compagnie pour une campagne ou assigner des missions personnelles à certains de ses hommes, etc. ;
  • un sous-lieutenant, assistant direct du capitaine-lieutenant de la compagnie ;
  • une enseigne, officier porte-drapeau ;
  • une cornette, officier porte-étendard de la compagnie ;
  • deux maréchaux des logis, échelon supérieur des hommes de rang ;
  • des brigadiers, grade intermédiaire dans les hommes de rang ;
  • des mousquetaires, hommes de rang.

Effectifs

À la suite des ordonnances royales, dans les paragraphes précédents, les effectifs des compagnies ne comprennent pas les officiers. Lorsque Louis XIV rétablit la compagnie des Mousquetaires, elle n'était composée que de 150 membres.

Leur nombre est porté à 300 dans chacune des deux compagnies dès 1663, avant d'être réduit à 250 par compagnie en 1668, après la conquête de la Franche-Comté. Cet effectif est resté stable pendant le reste du règne de Louis XIV.

Au cours de la minorité de Louis XV, les mousquetaires voient leurs effectifs être réduits à 198 par compagnie[12]. Par une augmentation de 50 membres par compagnie en 1734, le nombre de Mousquetaires est porté à 248 par compagnie, avant d'être de nouveau ramené à 198 en 1737[13]. En 1747, le nombre de Mousquetaires par compagnie est porté à 200.

Les effectifs étaient de plus augmentés en temps de guerre par des surnuméraires[12].

Recrutement

Les deux compagnies servent de pépinières d'officiers, destinés par la suite à intégrer des régiments de cavalerie et d'infanterie. À ce titre, elles sont en grande constituées de jeunes nobles apprenant le métier des armes[14]..

Insignes et équipement

Armement

Comme leur nom l'indique, les Mousquetaires de la Garde sont équipés de mousquets à la création de leur corps. À la fin du XVIIe siècle, ils utilisent toutefois des fusils à l'armée, ne conservant les mousquets que pour les revues, avant de les abandonner complètement avant 1720[15]. Les mousquetaires sont également équipés d'une épée et de pistolets. Si les mousquets sont fournis par le roi, ce n'est pas le cas des fusils qui les remplacent[16].

Uniformes

Les Mousquetaires de la Garde, à leur création, n'ont qu'une casaque ornée de croix pour seul uniforme, et s'habillent selon les volontés du roi pour les revues, au début du règne de Louis XIV. C'est au cours des années 1670 que le roi ordonne aux Mousquetaires des deux compagnies d'adopter un uniforme presque identique : sur un habit écarlate[N 1], une casaque bleue, ornée de quatre croix fleurdelisées avec des flammes partant des angles; une derrière, une sur chaque côté, et une devant, fendue en deux[17].

En 1688, en raison de la gêne que leur causent leurs casaques, les Mousquetaires les troquent contre des soubrevestes (juste-au-corps sans manches), également bleues et ornées de croix[17].

Les seules différences entre les uniformes des deux compagnies, sont les galons, qui sont d'or pour la première compagnie, et d'argent pour la deuxième, et les croix des casaques (puis des soubrevestes), dont les flammes sont rouges au nombre de trois par angle pour la première compagnie, et couleur feuille morte, au nombre de cinq par angle pour la deuxième compagnie[17].

Casaques puis soubrevestes sont fournies par le monarque[18]. À partir de 1665, le roi impose la robe de leurs chevaux aux mousquetaires : ceux de la première compagnie doivent être montés sur des chevaux gris pommelés, et ceux de la deuxième compagnie sur des chevaux noirs. Les mousquetaires de la première compagnie sont pour cette raison surnommés Mousquetaires gris, et ceux de la deuxième compagnie Mousquetaires noirs[5].

Lors de l'éphémère reformation du corps sous la Restauration, l'uniforme des Mousquetaires est modernisé, le chapeau est remplacé par un casque, mais les couleurs et les symboles sont repris. La soubreveste, en raison de sa forme, est alors appelée cuirasse d'étoffe[19].

  • Évolution des uniformes des mousquetaires des deux compagnies
    Évolution des uniformes des mousquetaires des deux compagnies
  • Mousquetaire de la première compagnie, vers 1745-1750
    Mousquetaire de la première compagnie, vers 1745-1750
  • Mousquetaire de la deuxième compagnie, vers 1750
    Mousquetaire de la deuxième compagnie, vers 1750
  • Uniforme de Mousquetaire de la première compagnie, vers 1814-1815
    Uniforme de Mousquetaire de la première compagnie, vers 1814-1815
  • Uniforme de Mousquetaire de la deuxième compagnie, vers 1814-1815
    Uniforme de Mousquetaire de la deuxième compagnie, vers 1814-1815

Étendards

Les étendards des deux compagnies sont de format carré, à fond blanc.

Celui de la première compagnie représente un mortier tirant une bombe sur une ville, le tout accompagné de la devise de la compagnie, «Quo ruit et lethum», signifiant «Où elle tombe, la mort aussi».

Celui de la deuxième compagnie représente un faisceau de douze flèches, la pointe vers le bas, le tout accompagné de la devise de la compagnie «Alterius Jovis altera tela», signifiant «Les autres traits d'un autre Jupiter».

  • Étendard de la première compagnie
    Étendard de la première compagnie
  • Étendard de la deuxième compagnie
    Étendard de la deuxième compagnie

Garnisons

Article détaillé : Caserne des Mousquetaires-Noirs.

Les Mousquetaires prennent dès leur origine leurs quartiers à Paris, et sont alors logés chez l'habitant, avec leurs valets et leurs chevaux. Néanmoins, ce type de logement est particulièrement malcommode pour une troupe de cavalerie, car seule une minorité d'habitations peut accueillir des chevaux, si bien que les montures des Mousquetaires sont dispersées, ce qui nuit au service[20].

Ainsi, dès 1659, le roi décide d'installer la première compagnie dans un pâté de maisons délimité par les rues du Bac, de Verneuil, de Beaune et de Bourbon, qui enserre dans sa cour une ancienne halle, la Halle Barbier. Des écuries sont aménagées dans l'ancienne halle, et au rez-de-chaussée des bâtiments l'entourant, tandis que les étages supérieurs accueillent les chambres des Mousquetaires ; les travaux s'achèvent en 1674[20].

Les chevaux de la deuxième compagnie, sont regroupés dans les années 1660 dans une grange de Reuilly, mais il faut attendre 1699 pour qu'un hôtel soit construit rue de Charenton, dans le faubourg Saint-Antoine, pour que les Mousquetaires noirs soient enfin dotés d'une garnison. Les travaux s'achèvent en 1701[21]. Les bâtiments s'organisent autour de deux cours, l'une bordée par les logis des Mousquetaires, l'autre par les écuries qui peuvent accueillir 300 chevaux. Construit ex nihilo, l'hôtel des Mousquetaires noirs s'avère bien plus pratique et spacieux que celui des Mousquetaires gris[20].

Conscient de l'exiguïté de ce dernier, Louis XIV engage des démarches dès 1707 pour faire construire un nouvel hôtel aux Mousquetaires gris, rive gauche, en aval du palais des Tuileries. Néanmoins, les terrains acquis étant trop étroits, la construction est ajournée[22]. Des démarches reprennent sous la Régence, par l'acquisition de nouveaux terrains, à l'extrémité ouest du faubourg Saint-Germain, et la mise en vente de l'ancien hôtel[23]. Toutefois, les Mousquetaires gris ayant présenté au roi qu'ils préféraient rester dans leur ancien hôtel rénové, tout près du palais des Tuileries qui sert alors de résidence au jeune Louis XV, et devant les économies représentées, le projet de construction d'un nouvel hôtel est abandonné au profit d'une rénovation de l'ancienne hôtel rue du Bac[24].

Après la suppression des Mousquetaires en 1775, les deux casernes sont mises en vente par la Couronne en 1777. L'hôtel de la première compagnie est vendu l'année suivante, et transformé en marché, le marché de Boulainvillers[25]. L'hôtel de la deuxième compagnie est quant à lui réaménagé et accueille à partir de 1779 l'Hôpital des Quinze-Vingts[26].

Liste des commandants

Commandant du corps de mousquetaire de 1622 à 1646

  • Charles de Bérard, seigneur de Montalet, de 1622 à 1627.
  • Hercule-Louis Bérard de Vestric, de 1627 à 1632, blessé à Castelnaudary en 1632 (voir L'Impôt du sang ou la noblesse de France sur les champs de bataille par d'Hozier) ; meurt des suites de ses blessures.
  • Jean de Vieilchastel, de 1632 à 1634, maître d'hôtel de la maison du roi et gentilhomme de sa chambre, démissionne en .
  • Jean-Armand du Peyrer, de 1634 à 1646, comte de Troisvilles, mieux connu sous le nom de comte de Tréville et célèbre pour être le capitaine des mousquetaires dans le roman Les Trois Mousquetaires

Commandant de la 1re compagnie des mousquetaires de 1657 à 1776

  1. Philippe Julien Mancini Mazarin, de 1657 à 1667, neveu du cardinal Mazarin, ne commandera jamais la compagnie et démissionne en faveur de d'Artagnan.
  2. Charles de Batz de Castelmore, dit d'Artagnan, de 1667 à 1673, commande la compagnie depuis 1657 mais ne reçoit le poste de commandant qu'en 1667, meurt au siège de Maastricht en 1673., surtout connu pour être le héros des romans Les Trois Mousquetaires, Vingt Ans après et Le Vicomte de Bragelonne d' Alexandre Dumas.
  3. Louis de Forbin, le , jusqu'en 1684
  4. Louis de Melun de Maupertuis, le jusqu'en 1716, admis aux mousquetaires comme maréchal-des-logis le , successivement cornette, enseigne et sous-lieutenant de la 1re compagnie, et capitaine lieutenant de la 1re compagnie de mousquetaires le , donne sa démission de capitaine lieutenant en 1716 et meurt le .
  5. Joseph de Montesquiou d'Artagnan, le jusqu'en 1729, capitaine lieutenant de la 1re compagnie par commission du jusqu'à sa mort. Il entre chez les Mousquetaires en 1668. En 1673, il se trouve au côté de son oncle Charles de Batz de Castelmore lorsque ce dernier trouve la mort.
  6. Louis de Bannes, comte d'Avejean, de janvier 1729 à 1736, achète la charge de sous-lieutenant de la 1re compagnie le , nommé capitaine lieutenant le , à la mort du comte d'Artagnan
  7. Pierre-Joseph Chapelle, marquis de Jumilhac, à partir du
  8. François de Portalès, jusqu'en 1776, nommé deuxième cornette de la 1re compagnie de mousquetaires le , premier cornette le , deuxième enseigne le , premier enseigne le , deuxième sous-lieutenant le , premier sous-lieutenant le , capitaine lieutenant en 1767 jusqu'à la suppression des mousquetaires, en 1776.

Commandant de la 2e Compagnie des mousquetaires de 1661 à 1776

  • Gabriel de Rouffignac, seigneur de Marsac, de 1661 à 1665, capitaine des mousquetaires du cardinal Mazarin, garde le commandement de cette compagnie, lorsque Son Éminence la donne au roi, en 1661, et jusqu'à son licenciement en 1665.
  1. Édouard-François Colbert de Malauvrier, de 1665 à 1672, frère de Jean-Baptiste Colbert, nommé capitaine lieutenant de la 2e compagnie le lors de sa création officielle.
  2. François de Montberon, comte de Tourvoye, le jusqu'en 1674, sous-lieutenant de 1665 à 1672 dans la 2e compagnie des Mousquetaires.
  3. Henri de Hautfaye, marquis de Jauvelles, le jusqu'en 1692, nommé sous-lieutenant de la 2e compagnie, le . Au siège de Maastricht, en 1673, il reprend à la tête de ses mousquetaires un étendard que l'ennemi leur avait enlevé dans une sortie. Nommé capitaine lieutenant le , sur la démission du comte de Montberon, il le reste jusqu’à sa mort en 1692.
  4. Jean de Garde d’Agoult, marquis de Vins, sous-lieutenant de la compagnie depuis le , capitaine de la 2e compagnie le , démissionne de sa fonction en 1716
  5. Jean de Montboissier-Beaufort, marquis de Canillac, capitaine de la compagnie le jusqu'à sa mort. Vacance du poste de 1724 à 1729
  6. Philippe-Claude de Montboissier-Beaufort-Canillac, le , démissionne en 1754.
  7. Joseph-Yves-Thibault-Hyacinthe, marquis de La Rivière, de 1754 à 1766, nommé capitaine lieutenant le , se démet le , décédé à Paris au Palais du Luxembourg en .
  8. Philippe-Claude de Montboissier-Beaufort-Canillac, de 1766 à 1776, capitaine lieutenant jusqu'à la dissolution de la compagnie.

Liste de mousquetaires célèbres

Être mousquetaire est aussi une affaire de famille, le tableau qui suit montre le nombre de mousquetaires par famille. Il faut aussi noter que les mousquetaires de Batz était apparentés aux Montesquiou et que Jean Armand de Peyrer cousinait avec Athos et la famille d'Aramitz sans pour autant qu'Athos et la famille d'Aramitz aient un lien de parenté.

2 mousquetaires 3 mousquetaires 4 mousquetaires 7 mousquetaires
De Batz de Castelmore Montboissier-Beaufort-Canillac de Casajamor (de Jasses pour certains) de Terride (de Barinque pour certains)
De Montesquiou de Piédoüe d'Héritôt
d'Aramitz de Labat de Lapeyrière
Larralde
Saint Martin
de Casenave
du Fou
Chapelle de Jumilhac
de Bérard

Notes et références

Notes

  1. À qui les Mousquetaires doivent leur appartenance au groupe d'unités de la maison du roi surnommé la Maison rouge, avec les Gendarmes de la Garde et les Chevau-Légers de la Garde, en raison de la couleur dominante de leurs uniformes.

Références

  1. Histoire de la milice françoise Père Daniel, Paris, 1721, volume 2, pages 221-222.
  2. « La Première Compagnie des Mousquetaires du Roi », sur lemondededartagnan.fr
  3. « Les "vrais" mousquetaires », sur musee-armee.fr
  4. Histoire de la milice françoise, Père Daniel, Paris, 1721, volume 2, page 214
  5. a et b Défendre le roi : la Maison militaire au XVIIe siècle, Rémi Masson, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « Époques », 2017.
  6. L'état de la France, Paris, 1744, volume 2, page 183 disponible sur le site Gallica de la BNF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9765609h?rk=21459;2 .
  7. Ordonnance du roi pour la suppression des deux Compagnies des Mousquetaires de la Garde du Roi, Paris, Imprimerie royale, 1775 disponible au lien suivant sur le site Gallica de la BNF : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9758808f/f1.item.r=mousquetaires%201775 .
  8. André Jouineau et Jean-Marie Mongin, Les Suisses au service de la France: 1715-1820, un siècle de dévouement, Heimdal, (ISBN 978-2-84048-552-0)
  9. Eugène Louis Bucquoy, Les uniformes du premier empire, la garde impériale, troupes à cheval, Paris, Jacques Grancher, , 210 p., p. 69
  10. Liliane Funcken, Le costume et les armes des soldats de tout temps, de Frédéric II à nos jours, t. 2, Tournai, Casterman, , 153 p., p. 50 - 51 - 52
  11. Jean-Claude Damamme, La bataille de Waterloo, Perrin, coll. « Collection tempus », (ISBN 978-2-262-02049-1)
  12. a et b Abrégé chronologique et historique, Simon Lamoral le Pippre de Nœuville, Liège, 1734, volume 2, pages 132-133.
  13. Ordonnance du Roy pour retrancher les 50 mousquetaires à cheval, dont chacune des première et seconde compagnies de ses Mousquetaires, etc, Imprimerie royale, Paris, 1737, disponible sur le site Gallica de la BNF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9753578h/f1.item.texteImage .
  14. Abrégé chronologique et historique, Simon Lamoral le Pippre de Nœuville, Liège, 1734, volume 2, pages 241-242.
  15. Histoire de la milice françoise, Père Daniel, Paris, 1721, volume 2, page 221
  16. Histoire de la milice françoise, Père Daniel, Paris, 1721, volume 2, page 221.
  17. a b et c Histoire de la milice françoise, Père Daniel, Paris, 1721, volume 2, pages 223-225.
  18. Histoire de la milice françoise, Père Daniel, Paris, 1721, volume 2, page 225.
  19. Musée de l'Armée, « La soubreveste des mousquetaires de la maison militaire du roi (1814-1816) » [PDF], sur www.musee-armee.fr (consulté le juin)
  20. a b et c Des chevaux et des mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles, Julien Wilmart, in Histoire urbaine 2015/3 (n° 44), pages 21 à 40, disponible au lien suivant : https://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2015-3-page-21.htm&wt.src=pdf .
  21. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00086564 , consulté le 26 juin 2024.
  22. Lettres patentes sur arrest, concernant l'hostel à bastir pour la première compagnie des mousquetaires, Paris, 1719, disponible sur le site Gallica de la BnF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8603683t/f1.item.r=hotel%20mousquetaires .
  23. Lettres patentes sur arrest, Paris, 1718, disponible sur le site Gallica de la BnF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8603572p/f3.item.r=lettres%20patentes%20hotel%20mousquetaires%201717 .
  24. Lettres patentes sur arrest, qui ordonnent l'augmentation & le restablissement de l'ancien hostel de la premiere compagnie des Mousquetaires de la garde de sa Majesté,, Paris, 1720, disponible sur le site Gallica de la BnF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9791386v/f1.item.r=lettres%20patentes%20hotel%20mousquetaires%201717 .
  25. Lettres patentes portant établissement d'un nouveau marché rue de Baune, etc, 1780, disponible su le site Gallica de la BNF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8619382h/f1.item.r=h%C3%B4tel%20premi%C3%A8re%20compagnie%20mousquetaires .
  26. Histoire des Quinze-Vingts, https://www.15-20.fr/wp-content/uploads/liseuse/histoire-quinze-vingts/files/assets/common/downloads/Histoire%20des%20Quinze-Vingts.pdf , consulté le 26 juin 2024.
  27. Fils de René du Guesclin et de Marie de Sourdille.
  28. Racines histoire p. 17

Annexes

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Bibliographie

  • Le Thueux, instituteur au Corps impérial de MM. les cadets de terre à Saint-Pétersbourg, Essais historiques sur les deux compagnies des mousquetaires du roi de France, supprimées le 1er janvier 1776, La Haye,
  • Pascal Brioist, Hervé Drévillon et Pierre Serna, Croiser le fer : violence et culture de l'épée dans la France moderne (XVIe – XVIIIe siècle), Seyssel, Champ Vallon, coll. « Époques », , 429 p. (ISBN 2-87673-352-8, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne].
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  • Joseph Durieux, « Le Périgord militaire. Mousquetaires du Roi au XVIIIe siècle », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 55,‎ , p. 167-180 (lire en ligne)
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  • Rémi Masson, Défendre le roi : la Maison militaire au XVIIe siècle, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « Époques », , 415 p. (ISBN 979-10-267-0530-7, présentation en ligne).
  • Joseph Miqueu, Le Béarn des Mousquetaires et des Soldats du Roi, Paris, Cercle Historique de l'Arribère (C.H.Ar.), (lire en ligne)
  • Joseph Miqueu, Le Comte de Treville, Capitaine des Mousquetaires, Paris, Cercle Historique de l'Arribère (C.H.Ar.), , 2e éd..
  • Joseph Miqueu, Louis XIII et les Mousquetaires, Paris, Cercle Historique de l'Arribère (C.H.Ar.), (lire en ligne)
  • Olivier Renaudeau (dir.), Mousquetaires !, Paris, Gallimard / Musée de l'Armée, , 271 p. (ISBN 978-2-07-014470-9, présentation en ligne).
  • Julien Wilmart, « Des chevaux et des mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles », Histoire urbaine, Société française d'histoire urbaine, no 44 « Animaux dans la ville (1) »,‎ , p. 21-40 (ISSN 1628-0482, lire en ligne).

Article connexe

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